Juliette Tarsia Photographe Auteur Sculpteur

Juliette Tarsia    Photographe    Auteur   Sculpteur

L'étoile binaire



 

Ce matin,  il pleut sans cesse.

Mal réveillée, j’ai marché dans mon quartier, Le temps semble s’être arrêté.

J’arrive trempée, je m’assieds, cherchant un peu de tranquillité...

Mon fils arrive, il se met à côté de moi.

Il commence à me poser trop de questions pour un dimanche matin.

Un cahier à la main, il étudie la division cellulaire, je me demande pendant un moment si je dois lui donner le dictionnaire et retourner me coucher

Ou l’écouter et lui répondre...

 

« Écoutes, autour et en nous, nous sommes des milliards.

Au commencement, une seule fois impair.

Puis commence notre division, paires après paires

Nous devenons seize, puis trente deux

Sache que nous ne créons rien avec un »

Tu me réponds :

« Mais nous naissons un »

"Oui, mais des quotités sont en nous

Et autour de nous.

Nous grandissons et naturellement

Nous cherchons deux pour ne former plus qu’un

Et dans cet enlacement, nous créons deux.

Tout fonctionne par paire, il  y a le plus et le moins,

Il faut deux fils conducteur pour conduire l’énergie.

Il faut être deux pour communiquer.

Mais le paradoxe, mon fils,

Et que, si on divise un ça fait deux !

Et que nous obtenons la même quantité identique."

« Tu m’embrouilles ! »

« Tu me poses une question je te réponds à ma façon

Il y a une part de magie.

Toi, tu es si rationnel.

Comprends que je m'amuse à mettre de la poésie,

Dans toutes tes équations c’est une manière de t'interpeller »

 Tu me regardes et avec l’arrogance de ton adolescence

 « Une dernière question ta définition de l’amour ? »

Je le regarde un moment et dis :

« Une étoile binaire

Deux astres formés ensemble

Tournant l’un autour de l’autre

Vers le même sens gravité »

Nous ne sommes pas fait pour être seul

Il me sourit, et me dit :

 « Tu compliques toujours tes réponses

Je lui réponds avec sarcasme

« Il était une fois une cigogne

Qui avait laissé un bébé dans un choux »

Il se met à rire, et me dit:

"Semaine prochaine,

J’ai un test sur la puberté !

Je ne te laisserai jamais tranquille sur ton canapé !"

J’aime l’entendre rire, j’aime sa provocation.

Et je me mets à écrire une histoire  pas trés compliquée

Que tout le monde connaît, avec un peu de poésie,

 Je le reconnais mais je ne cherche pas à vous embrouiller.

Juste à vous raconter ma petite histoire de la matinée

Bon weekend.

 

Juliette


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



24/03/2013
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