Juliette Tarsia Photographe Auteur Sculpteur

Juliette Tarsia    Photographe    Auteur   Sculpteur

Mon enfant

 

 

 

 

Mon enfant

 

Et dans ce soir sans ombrages

Le calme soudain

Apparaît  comme un jeune enfant jouant

Qui soudainement s’endort

Au milieu du tumulte

Tous les bruits de la journée sans sont allés

Tous ses crayons de couleurs étalés

Tes dessins et mes écris emmêlés

Je m’allonge lentement près de toi

J’observe ton sommeil

Ton visage est si reposé

Si fin, aucune marque ne paraît,

Mon enfant, il y a tant d’amour

Ma main posée sur la tienne

Je n’entends que le son assourdissant du vent

Et les trois chats allongés protecteur de ton sommeil

Me regardent et ouvrent  le miroir du rêve

Je peux voir mon reflet, celle que je suis

Celle que j’étais, mes espoirs, ma réalité

Dors mon enfant

Je connais ce doux moment

Qui ne dure que le temps d’une sonate

Une simple mesure de  bonheur intense

Dans mes symphonies de peine

Certains me fuit pour mes écris

Trop sombres trop tristes pour être compris

J’accepte le prix mais je ne prendrais pas la pilule de l’oublie

Je reconnais le bonheur  car je connais  la souffrance

Je sais apprécier le sublime et  l’incontrôlable

Cette légèreté  se fige dans les ailes temps

Je te regarde toi ma fille,  Je ne peux qu’admirer

Ton insolence sur ce monde d’indolence.

Sur toutes les cartes de tes mondes imaginaires

J’ai tracé les lignes de leur réalité

Que tu gommes à chaque réponse donnée

 

 

Juliette

 

Oscar Wilde a écrit

Aucune carte du monde n’est digne d’un regard si le pays

De l’utopie n’y figure pas.

 



30/10/2012
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 17 autres membres