Mon enfant
Mon enfant
Et dans ce soir sans ombrages
Le calme soudain
Apparaît comme un jeune enfant jouant
Qui soudainement s’endort
Au milieu du tumulte
Tous les bruits de la journée sans sont allés
Tous ses crayons de couleurs étalés
Tes dessins et mes écris emmêlés
Je m’allonge lentement près de toi
J’observe ton sommeil
Ton visage est si reposé
Si fin, aucune marque ne paraît,
Mon enfant, il y a tant d’amour
Ma main posée sur la tienne
Je n’entends que le son assourdissant du vent
Et les trois chats allongés protecteur de ton sommeil
Me regardent et ouvrent le miroir du rêve
Je peux voir mon reflet, celle que je suis
Celle que j’étais, mes espoirs, ma réalité
Dors mon enfant
Je connais ce doux moment
Qui ne dure que le temps d’une sonate
Une simple mesure de bonheur intense
Dans mes symphonies de peine
Certains me fuit pour mes écris
Trop sombres trop tristes pour être compris
J’accepte le prix mais je ne prendrais pas la pilule de l’oublie
Je reconnais le bonheur car je connais la souffrance
Je sais apprécier le sublime et l’incontrôlable
Cette légèreté se fige dans les ailes temps
Je te regarde toi ma fille, Je ne peux qu’admirer
Ton insolence sur ce monde d’indolence.
Sur toutes les cartes de tes mondes imaginaires
J’ai tracé les lignes de leur réalité
Que tu gommes à chaque réponse donnée
Juliette
Oscar Wilde a écrit
Aucune carte du monde n’est digne d’un regard si le pays
De l’utopie n’y figure pas.
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